mercredi 29 avril 2009

Et un texte pour introduire notre nouveau thème: l'écologie

BedZED : le premier éco-village est né

En Angleterre, des promoteurs engagés dans le développement durable ont pour la première fois créé un village écologique pilote, sans recours aux énergies fossiles et sans rejet de CO2. Une expérience passionnante qui, de la Suisse à l'Afrique du Sud, s'exporte déjà. En France, sous l'impulsion du WWF, des programmes d'HLM devraient suivre ce modèle. A l'heure où, en France, on alerte de plus en plus les collectivités sur le changement climatique, une expérience pilote menée en Grande-Bretagne apporte la preuve que mettre en pratique le développement durable à l'échelle d'une ville est possible. En 2000, un village écologique, comprenant 82 logements et 2 300 m2 de bureaux et commerces, a vu le jour dans la banlieue Sud de Londres, à Sutton. Surnommé Bedzed (pour Beddington Zero Energy Development), cet éco-village, unique en son genre, veut démontrer que " l'habitat peut être pensé et construit sans dégrader l'environnement. " Pour atteindre cet objectif, les concepteurs de Bedzed semble avoir réalisé une gigantesque analyse de cycle de vie (ACV), qui consiste à évaluer l'impact environnemental de la vie d'un produit, depuis sa réalisation jusqu'à sa mise au rebut... ou recyclage. Mais si habituellement, on établit le bilan d'un pneu ou d'une télévision, dans le cas de BedZED, c'est toute la vie d'un village (construction des logements, besoins en ressources énergétiques, déplacements, activités professionnelles, vie sociale, gestion des déchets...) dont l'impact environnemental, économique et social a été pensé et évalué. Pour aboutir à l'éco-conception de ce lieu de vie d'un nouveau genre. Empreinte écologique réduite de moitié !
Le premier principe durable appliqué à BedZED est celui de la boucle locale : avoir recours au maximum aux ressources locales, à la réutilisation et au recyclage (transports limités, développement économique local renforcé et identité culturelle préservée). Ici, 90 % des matériaux proviennent de moins de 50 km à la ronde (bois certifiés) et sont souvent recyclés (anciens rails de chemin de fer...). Le design des logements est pensé en termes d'efficience énergétique et de qualité de vie : isolation renforcée, ensoleillement maximum, terrasses et jardinet, système de ventilation avec récupération de la chaleur... Le recours aux énergies renouvelables et l'optimisation des ressources naturelles fait du projet BedZED un formidable exemple grandeur réelle de ce que peut être l'usage raisonné en matière de ressources : récupération des eaux de pluie pour les toilettes, énergie électrique et thermique fournie par la biomasse (bois de récupération), la chaleur récupérée et les panneaux photovoltaïques situés sur les façades. Cette électricité produite permet même de recharger à 100 % des véhicules électriques mis à la disposition en partage aux habitants.
Les déplacements sont réduits, puisque des espaces de travail sont proposés, que des commerces de proximité ont été créés, et qu'un système de livraison de produits frais provenant de la région existe.
Au final, cette rationalisation permet à BedZED de réduire de 50 % son empreinte écologique. Pour donner un ordre de grandeur, comparativement à des habitations classiques, le chauffage est réduit de 90 %, la consommation totale énergétique de 70 %, et le volume des déchets de 75 %.




Habitat durable " facile, abordable et attractif "
BedZED a été conçu par la Fondation Peabody, la plus importante organisation caritative de Londres consacrée à l'habitat, en collaboration avec le Groupe de développement BioRegional, groupe environnementaliste très actif et l'architecte Bill Dunster, réputé pour son intérêt dans les maisons solaires. Un trio aux desseins à la fois simples et ambitieux, comme l'expliquent Jean-Paul Jeanrenaud, du WWF international, association ayant soutenu le projet dès le départ, et Pooran Desai, directeur de BioRegional : " (...) Faire du concept de durabilité quelque chose de facile, d'attractif et de moins cher. L'objectif global était de permettre aux gens de vivre d'une manière durable dans une empreinte écologique de deux hectares, soit l'espace environnemental moyen disponible par personne dans le monde. Et ce, sans pour autant sacrifier le confort et les avantages liés à un style de vie moderne et mobile. " Un pari gagné semble t-il, car BedZED n'est pas réservé à une élite " bobo " ou à des militants extrémistes. Plus de la moitié des logements ont été réservés par la Fondation Peabody pour des familles à faibles revenus, et les habitations ont été vendues à un prix égalant ceux du marché traditionnel, le surcoût de certaines installations étant comblées par les revenus fournis par les activités de commerces et de bureaux développés dans BedZED. Le confort moderne n'est pas sacrifié, baignoire et non douche dans les salles de bain, four et cuisinières électriques, machine à laver individuelle... Le village est par ailleurs doté de lieux de vie communautaires : centre de santé, club sportif, terrain de jeux, garderie, cafés, restaurants...Les nouveaux villages WWF
BedZED a été primé en juillet 2000 par l'Institut Royal des Bâtisseurs et des Architectes (IRCA) et va servir d'inspiration au programme de logement prévu par le gouvernement anglais (1 million de logements sur 10 ans !). L'Afrique du Sud, la Chine ou encore le Portugal nouent des partenariats pour des programmes de construction. " L'ensemble des régions anglaises s'est engagé dans un calcul de leur empreinte écologique et la construction de scénario macro, et un réseau mondial est en train de se constituer pour mettre en place des sites pionniers vivant selon les principes de durabilité démontrés à BedZED", se félicite Thanh Nguiem, membre bénévole de la direction générale du WWF, à l'origine d'une structure franco-britannique pour importer l'approche de BedZED dans l'Hexagone. En France, le WWF, très enthousiaste, se réjouit déjà de programmes de réhabilitation et de construction d'HLM selon les critères durables de BedZED, en partenariat avec des entreprises (Caisse d'épargne, Nature & Découvertes...) et de grandes villes intéressées (Nantes, Lyon, Lille....).

Sylvie Touboul www.novethic.fr

2 textes utilisés le 29 avril sur la "grippe porcine"

1- La propagation continue par RFI

Article publié le 28/04/2009

La grippe qui s'est déclarée la semaine dernière au Mexique ne cesse de s'étendre. Le nombre de décès stagne, on parle toujours de 150 morts au Mexique, mais les personnes infectées sont de plus en plus nombreuses un peu partout à travers le monde et les Etats ont l'air assez démunis pour contrer la propagation de la maladie.
Etats-Unis, Canada, Grande Bretagne, Espagne, Israël, Nouvelle Zélande, le virus de la grippe a traversé deux continents en quelques jours. Tous les gouvernements ont formé des cellules de crise mais ils semblent à court de solutions. Par précaution, Paris et Londres déconseillent les voyages au Mexique où se trouve le foyer de la maladie mais au niveau européen la commission juge prématuré de limiter les déplacements.

Au contraire !
« Ce n'est pas prématuré c'est au contraire trop tard » affirme l'OMS. L’organisation mondiale de la Santé estime que le virus H1N1 s'est déjà propagé sur toute la planète.
Sur l'échelle des alertes pandémiques, constituée de 6 niveaux, l'OMS est en phase 4 et pourrait déclencher la phase 5 selon la façon dont la maladie progresse aux Etats-Unis où plus de 40 cas ont été déclarés.
L'OMS tente aujourd'hui par tous les moyens de déterminer les caractéristiques du virus afin de mieux en contrôler la diffusion. « Nous n'avons pas d'information sur la façon dont il fonctionne, dont il se transmet », reconnaît l'organisation onusienne. Les scanners thermiques installés dans certains aéroports asiatiques pour détecter les passagers fiévreux sont inefficaces. L'OMS souligne que globalement les contrôles aux frontières ne marchent pas et qu'ils coûtent chers.

2- La communauté internationale face à la grippe porcine
Article paru sur le journal La Croix

Après l’alerte de risque pandémique lancée par l’Organisation mondiale de la santé, des mesures de prévention sont mises en place un peu partout dans le mondeL’épidémie de grippe porcine, ou grippe mexicaine, qui frappe le Mexique depuis le mois dernier a pris une dimension internationale ce week-end après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) eut alerté sur le risque pandémique.Le virus, qui aurait fait près de 150 morts au Mexique, est arrivé en Europe avec des cas confirmés lundi 27 avril en Espagne et Grande-Bretagne, nourrissant l'inquiétude à travers le monde où nombre de pays tentaient d'éviter la propagation.La situation s'aggravait au Mexique, foyer de l'épidémie, où le nombre de morts "probables" atteint désormais 149 selon le ministère de la santé. Le gouvernement a décrété la suspension de toutes les "activités scolaires" dans le pays par mesure de prévention contre l'épidémie.
Les Etats-Unis touchés
Après le Mexique, le pays le plus touché par l'épidémie était les Etats-Unis, où "l'état d'urgence sanitaire" avait été déclaré dimanche 26 avril. 40 cas de grippe porcine y ont été confirmés dans cinq Etats. Les malades sont âgés de sept à 54 ans.Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé qu'ils allaient distribuer 11 millions de traitements antiviraux contre la grippe porcine issus des stocks fédéraux pour aider les Etats américains touchés. "Il s'agit évidemment d'un sujet d'inquiétude qui justifie que nous élevions le niveau d'alerte", a déclaré le président américain Barack Obama. "Mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter."Plus alarmiste, le directeur des autorités sanitaires américaines, Richard Besser, a estimé que "les gens doivent se préparer à l'idée que nous allons voir apparaître plus de cas graves dans le pays, et peut-être des morts". Aucun décès dû à la grippe porcine n'était encore enregistré aux Etats-Unis, tout comme au Canada, où six cas ont été confirmés.
Trois cas avérés chez des voyageurs européens
Les trois premiers cas avérés de grippe porcine en Europe, chez des personnes de retour du Mexique, ont été détectés lundi 27 avril en Grande-Bretagne et en Espagne et d'autres cas suspects laissant craindre aux autorités sanitaires que le continent soit durement affecté.Vingt autres cas suspects sont encore en observation en Espagne, et une quinzaine d'autres en Grande-Bretagne. D'autres sont également en observation en Italie, en Belgique, en Suisse, au Danemark, en Suède, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, Israël, au Brésil, au Pérou et en Colombie.Dans certains pays, notamment la France ou l'Australie, des cas suspects se sont révélés négatifs. En France, quatre nouveaux cas présumés de grippe porcine sont encore "en cours d'investigation".
Une nouvelle pandémie ?
A New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a averti que le virus de la grippe porcine "pourrait causer une nouvelle pandémie". L'organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture, la FAO, a elle placé ses équipes à travers le monde en "état d'alerte maximum" face à la grippe porcine.La crainte de propagation du virus a conduit de nombreux pays à déconseiller les voyages au Mexique et dans certains Etats américains et mettre en place des contrôles aux aéroports et aux frontières et à placer sous surveillance ceux qui reviennent du Mexique avec des symptômes grippaux.Plusieurs pays ont également suspendu toutes ou partie de leurs importations de porc, comme la Chine, la Russie, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie et le Liban, visant pour la plupart la viande en provenance du Mexique ou des Etats-Unis.Le groupe pharmaceutique suisse Roche s'est dit "prêt" lundi 27 avril à expédier dans le monde 3 millions de doses de Tamiflu, l'un des deux vaccins actifs contre les virus à l'origine de la grippe porcine selon l'OMS. Son homologue britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé avoir fourni 100 000 boîtes de son médicament antigrippal Relenza, l'autre vaccin actif contre virus selon l'OMS, aux autorités mexicaines, à leur demande.

Les spécialistes préoccupés mais prudents
Selon Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, le virus a "clairement un potentiel pandémique" et l’évolution de la situation est "imprévisible". Il faut certes rester prudent face à ces déclarations, la stratégie de l’OMS étant souvent, dans ce genre de circonstances, de faire des déclarations alarmistes pour mobiliser la communauté internationale. Reste que les spécialistes de la grippe se montrent eux aussi préoccupés. "Il ne faut pas surréagir, mais la situation est sérieuse", admet le professeur Bruno Lina, directeur du Centre national de référence sur les virus grippaux pour le sud de la France. "Le risque de pandémie existe", ajoute Jean-Claude Manuguerra, de l’Institut Pasteur. Tout en reconnaissant que personne, pour l’instant, ne peut prédire l’évolution de la situation. "Le virus peut se diffuser mais peut aussi s’éteindre tout seul assez vite", ajoute-t-il. La crainte des autorités sanitaires est liée au fait qu’on semble être en présence d’une transmission d’homme à homme. La crainte des experts est qu’émerge un virus grippal nouveau, contre lequel la population mondiale n’aurait pas de défenses immunitaires. Avec le développement des échanges aériens, la diffusion de ce nouveau virus à l’ensemble de la planète pourrait alors aller assez vite. Un scénario "du pire" qui reste toutefois très hypothétique. L’argument saisonnier joue notamment en sa défaveur, selon Antoine Flahault. Une pandémie en été est très improbable, les épidémies surviennent toujours en hiver dans l’hémisphère Nord. On peut cependant craindre qu’il s’agisse d’une vague annonciatrice, c’est-à-dire d’une épidémie qui tournera court pour mieux déferler l’hiver d’après.
Que sait-on de ce nouveau virus ?
Le virus H1N1 est le virus classique de la grippe porcine. "Cette maladie qui affecte les élevages n’est pas très dangereuse, elle n’est d’ailleurs pas soumise à déclaration obligatoire, à la différence de la peste porcine ou de la peste aviaire (mal nommée grippe aviaire) dont le virus H5N1 est hautement pathogène", précise Jeanne Brugère-Picoux, spécialiste de pathologie du bétail à l’école nationale vétérinaire d’Alfort. En revanche, la grippe porcine est une zoonose, c’est-à-dire une maladie pouvant passer de l’animal à l’homme ou inversement, notamment parce que le porc et l’homme ont les mêmes récepteurs aux virus de la grippe. De plus, le porc peut être infecté par des virus aviaires. "C’est pourquoi l’on craint depuis longtemps une recombinaison du virus H1N1 chez le porc. C’est visiblement ce qui s’est passé avec ce virus composé de particules de porc et de volaille", poursuit la scientifique qui conteste cependant l’appellation de "grippe porcine". "Le bétail n’est pas touché. S’il s’agissait d’une grippe porcine, les éleveurs seraient les premiers affectés. Or il s’agit d’une maladie qui se propage d’homme à homme en milieu urbain. Mieux vaudrait parler de “grippe mexicaine” comme on a dans le passé parlé de “grippe espagnole”, également imputable à un virus H1N1".
Quelle est sa dangerosité ?
Les spécialistes restent très prudents à propos de ce virus, mortel au Mexique mais resté bénin aux États-Unis. "Au Mexique, chez les personnes touchées, ce virus a entraîné le décès une fois sur dix, alors que le virus de la grippe aviaire, par exemple, est mortel une fois sur deux", constate Jean-Claude Manuguerra, chef de la cellule d’intervention biologique d’urgence à l’Institut Pasteur.
« Il est extrêmement rare de mourir du virus de la grippe lui-même", explique de son côté Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique. Selon lui, "les malades meurent généralement de complications bactériennes. Le virus endommage les bronches et crée une situation propice au développement de bronchites, pneumonies et des infections à germes bactériens qui peuvent être mortels. Ce fut le cas des morts de la grippe espagnole en 1918. Aujourd’hui nous avons une panoplie d’antibiotiques pour traiter ces maladies. Mais tant que nous ne disposons pas de la description des cas cliniques mexicains, il est impossible de se prononcer sur la dangerosité du virus."


Marie VERDIER et La-Croix.com

Si vous voulez calculer votre "empreinte écologique"

Vous pouvez utiliser ce site-là:

http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/developpement-durable/calcul-empreinte-ecologique/index.html

Et vous me raconterez mercredi prochain! ;)

Virginie

mardi 28 avril 2009

Grammaire: ce que nous avons fait le 15 avril + suggestions pour vous entraîner avec internet

Pour ceux qui étaient absents et pour ceux qui veulent s'exercer un peu :
Ce ne sont que ces suggestions!


En grammaire, nous avons étudié il y a deux semaines
3 formes verbales (futur proche/présent progressif/passé proche) et deux temps (futur simple et conditionnel présent):

LE FUTUR PROCHE

(aller conjugué au présent + infinitif)
Exemple : nous allons nous retrouver demain à 15h à Pomezia.

La formation :
http://www.polarfle.com/exercice/elemfutpro.htm (avec un exercice)

Quelques exercices :
http://www.cengagelearning.com.au/secondary/Lote/tapis-volant/studentbook1/unit15/u15_grammaire_a01.html (associer le sujet à la désinence correcte)
http://www.cengagelearning.com.au/secondary/Lote/tapis-volant/studentbook1/unit15/u15_maniere_a01.html (associer des images avec un petit texte)

LE PASSE PROCHE (ou passé récent)
(venir de + infinitif)
Exemple : Ils viennent de sortir pour aller au supermarché
http://www.polarfle.com/exercice/elempasspro.htm (avec un exercice)

LE PRESENT PROGRESSIF (ou présent continu) :
(être en train de + infinitif = traduit la simultanéité des actions)
Exemple : je suis en train d’écrire un texte pour le mettre sur mon blog

Un petit jeu :
http://www.librosvivos.net/smtc/PagPorFormulario.asp?idIdioma=FR&TemaClave=1057&est=0

Des exercices qui vous demandent d’utiliser les 3 (passé proche, présent progressif et futur proche) :
http://www.didieraccord.com/exercices/index.php?ex=2.1.1.3


LE FUTUR ET LE CONDITIONNEL:

Vous pouvez avoir un aperçu des conjugaisons et entendre la prononciation des différentes formes sur le site (en anglais) :

Un peu de lecture: les textes utilisés en cours le 15 avril

TEXTE 1:

Quand Bruxelles fait campagne contre l'abstention sur MTV
LEMONDE.FR 09.04.09
Pour inciter les jeunes à voter aux élections européennes de juin, la Commission européenne a confié une campagne à la chaîne musicale MTV, de 1,9 million d'euros. L'abstention, qui avait dépassé les 50 % au scrutin de 2004, avait en effet atteint un sommet – 67 % – chez les 18-24 ans (voir l'étude sur ce sujet, page 15). Et un sondage européen mené en janvier-février ne permet pas d'être optimiste, a souligné à l'AFP la commissaire européenne à la communication, Margot Wallström.
Trois
spots censés piquer la curiosité des jeunes sur le thème "Ohé l'Europe, tu m'entends ?" ont commencé à être diffusés. Le public visé est invité à reprendre ce slogan le 30 avril, à 15 h 30, pour ainsi rejoindre "l'onde sonore européenne" – le cri entend montrer que c'est en votant qu'on peut être "entendu". Une émission est prévue sur MTV, en direct de Milan, Prague et Berlin, sous forme de "flash mob, sans discours, peut-être avec des journalistes et des artistes", nous précise la chaîne. La campagne est aussi déclinée sur Internet (www.caneuhearme.eu), où chacun est invité à une "discussion" – en fait, écrire de courts messages avec Twitter sur ses expériences européennes –, et à participer au concours du meilleur "cri" européen : ceux qui enverront les meilleures vidéos seront invités à un concert de la chaîne. On peut y voir des messages d'artistes – Depeche Mode et le chanteur italien Tiziano Ferro – et trouver de brèves explications sur le scrutin européen, ainsi que l'assertion – fausse – selon laquelle "lors des dernières élections, seulement 18 % des gens se sont rendus aux urnes". Il n'empêche, comme le note un des "twitts", "MTV essaie le Web 2.0".
Source :
www.lemonde.fr


TEXTE 2:

Elections européennes : abstention à l’horizon par François Cardona
Article publié le 14/04/2009
www.rfi.fr

Méfiance, méconnaissance, désintérêt… Les citoyens européens n’accordent pas vraiment d’importance au travail de leurs députés. Au point qu’ils ne sont que 34% vouloir voter le 7 juin prochain pour les élections européennes

L’élection des députés européens ne passionne pas les citoyens de l’UE. L’euphémisme est de rigueur, car à peine 16% des personnes interrogées savent que le scrutin aura lieu du 4 au 7 juin prochain. Et à cette date, 66% des électeurs comptent y participer. C’est le résultat du sondage Eurobaromètre* commandé par la Commission européenne et effectué dans les 27 Etats membres.
Palme du désintérêt pour la Pologne
Si une telle prévision s’avérait juste, ce serait un record : la plus forte abstention jamais enregistrée lors de cette élection. Depuis 1979, date de la première élection au suffrage universel des députés européens, l’abstention est en constante augmentation. De 37% lors du premier scrutin, elle est passée à 54,3% en juin 2004.
Les Polonais décrochent cette année la palme du désintérêt : seuls 17% d’entre eux comptent se rendre aux urnes. Suivent les Autrichiens, les Britanniques, les Portugais, les Slovaques, les Tchèques, les Hongrois, les Espagnols, les Italiens, et les Bulgares. Dans tous ces pays, la participation ne dépasserait pas les 31%. Les Belges et les Luxembourgeois, avec 70% et 62% d’intention de vote, sortent clairement du lot, mais dans ces deux pays le vote est obligatoire... La France et les Pays-Bas sauvent les meubles avec 47% ; l’Allemagne est à 43% d’intention de vote.
Méconnaissance du rôle du Parlement
Ce risque d’abstention massif ne semble pas dû à un rejet de la construction européenne, les eurosceptiques convaincus n’étant que 20%. L’Eurobaromètre souligne en revanche la très large méconnaissance du rôle du Parlement (64%). Seuls 53% des Européens savent que leurs députés sont élus au suffrage universel direct. Ce désintérêt pour les élections de juin s’explique également par la très forte impression, partagée dans les 27 pays, que les décisions du Parlement n’ont pas d’impact sur la vie quotidienne.
Interrogés sur les thèmes de campagnes qu’ils souhaiteraient voir émerger d’ici juin, les euro-citoyens placent néanmoins le chômage en tête de liste, suivis de la croissance et de l’inflation. Trois préoccupations directement liées à la baisse du pouvoir d’achat, partout en Europe. Viennent ensuite, mais loin derrière, les thèmes des retraites, de la criminalité, de l’approvisionnement énergétique et du changement climatique.
Conséquences : alors que le Parlement a vu ses pouvoirs augmenter fortement ces dernières années, l’indice de confiance que lui portent les habitants de l’UE a diminué de 6 points en six mois. Ce qui n’augure rien de bon pour la légitimité des prochains députés européens.
* Sondage effectué sur un échantillon représentatif de 1035 personnes, État par État, entre le 17 janvier et le 11 février 2009


TEXTE 3:

Européennes : les partis français tardent à s'organiser
LEMONDE.FR 08.04.09 10h39


Deux mois avant les élections européennes du 7 juin, les partis français tardent à se mettre en ordre de bataille. Le point sur les enjeux, les stratégies, l'état d'avancement des listes, des programmes et de la campagne.
Toujours pas de listes définitives à l'UMP. Le parti au pouvoir, qui moquait début mars le "rififi" au sein du Parti socialiste, est lui-même bien en peine de boucler ses listes. S'il a choisi ses têtes de liste, il a renoncé au meeting du 27 mars qui devait détailler les candidats. Le président de la commission des investitures de l'UMP, Jean-Claude Gaudin, parle désormais de "fin avril". Le parti est en effet confronté aux revendications locales et à celles de ses alliés du Nouveau centre et du Parti radical de Jean-Louis Borloo, qui demandent chacun trois candidats en position éligible, sans compter les amis d'Eric Besson...
Sur le
site de l'UMP, aucune ébauche de programme ou de pages Web n'ont encore vu le jour (mais la liste de Michel Barnier en Ile-de-France dispose d'un site et d'un blog). A l'agenda du parti, seul figure, jeudi 9, un "point-presse" de lancement du siège de campagne francilien. Si Nicolas Sarkozy "s'exprimera" mais "ne fera pas campagne", selon Claude Guéant, François Fillon devrait participer à un meeting, le 28 avril. Le parti compte capitaliser sur la présidence française de l'Union européenne et le sommet du G20. Alors que le scrutin européen est souvent un vote sanction contre le parti au pouvoir, les derniers sondages donnent les listes UMP en tête des intentions de vote, avec 26 à 27 % (contre 16,6 % obtenus en 2004).
Le PS en ordre de marche. La désignation des listes a beaucoup agité le PS : le maire de Lyon, Gérard Collomb, a conduit une fronde contre les choix du bureau national, les militants de la circonscription Centre ont rejeté une première liste conduite par le fabiusien Henri Weber. Mais le Parti socialiste dispose depuis mi-mars de listes validées. Il a aussi lancé un
site Internet dédié, et enrichi le projet contenu dans le manifeste du Parti socialiste européen, prévoyant notamment "un vrai plan de relance de l'activité, à l'échelle continentale, en agissant à la fois sur l'investissement mais aussi la consommation". Sont prévus, à compter du 24 avril, huit grands meetings nationaux avec Martine Aubry, mille "initiatives" et autant de réunions. Au niveau national, ce scrutin test pour la nouvelle première secrétaire devra montrer si le principal parti d'opposition parvient à capitaliser sur le mécontentement à l'égard du gouvernement. Il est crédité de 23 à 24 % des voix (contre 28,9 % en 2004).
Le MoDem veut y croire. Après l'échec des législatives et des municipales, ce scrutin est très important pour le très euro-enthousiaste parti de François Bayrou, dans la perspective de la présidentielle de 2012. Les listes viennent d'être bouclées, sauf pour l'outre-mer. Un
site dédié a été lancé, deux des huit conventions thématiques européennes se sont déjà tenues, dénonçant notamment le "modèle inégalitaire" de Nicolas Sarkozy, et douze engagements ont été pris, notamment d'"un grand emprunt européen, de 3 % du PIB", pour "une réponse coordonnée face à la crise". Les intentions de vote oscillent entre 10 et 14,5 % (12 % à l'UDF en 2004), mais François Bayrou mise sur la parution de son livre "de combat", fin avril.
Les écologistes partis tôt. Les listes de rassemblement Europe Ecologie, lancées par Daniel Cohn-Bendit et les Verts, sont précocément parties en campagne via un
site et un manifeste qui prône notamment une "fiscalité intégrant le juste prix écologique et réorientant les comportements et les investissements". Mais le choix du "débat de fond" plutôt que d'un discours orienté sur la crise et contre Nicolas Sarkozy ne paraît pas faire effet sur les sondages (passés de 11 % en décembre à 7 ou 9 %, contre 7,7 % pour les seuls Verts en 2004). Le premier grand meeting a lieu jeudi, à Toulouse.
La gauche de la gauche, en ordre dispersé. Le Front de gauche, qui réunit essentiellement le Parti communiste français et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, est entré de plain pied dans la campagne, mardi 7 avril, en présentant ses têtes de liste à la presse. Il propose, sur son site, une
déclaration de principe "pour changer d'Europe", et est crédité de 4 à 6 % des voix (5,3 % en 2004). Le Nouveau parti anticapitaliste s'est contenté de présenter la majorité de ses têtes de liste, pour la plupart inconnues, Olivier Besancenot prévoyant de ne figurer qu'en 3e position sur la liste en Ile-de-France. Le parti, qui caracole à 9 % d'intentions de vote, mise sur un démarrage de la campagne en mai. Enfin, Lutte ouvrière, qui avait fait listes communes avec la LCR en 1999 et 2004, est cette fois partie seule, devenant l'un des premiers partis à publier l'intégralité de ses listes (sans Arlette Laguiller). Il juge toutefois "peu vraisemblable" d'atteindre les 5 % nécessaires pour avoir des élus. Les sondages lui accordent 2 à 3 %.
Le FN tente de se relancer. Le parti d'extrême droite a choisi de remuscler son discours pour enrayer les revers enregistrés depuis l'élection présidentielle et contrer la liste dissidente de Carl Lang face à Marine Le Pen. Au lancement de la campagne, mi-mars, ses leaders, largement investis têtes de liste, ont fustigé "l'immigration-invasion", et accusé l'Europe de tous les maux, avant de décliner diverses affiches provocatrices (affirmant que Jaurès et Salengro auraient voté FN). Les listes complètes sont toujours attendues, mais un
site dédié renvoie vers les blogs des candidats. Le Front national obtiendrait 6 % des voix (9,4 % en 2004).
Les souverainistes en embuscade. le MPF de Philippe de Villiers et Chasse, nature, pêche et traditions de Frédéric Nihous ont cette fois fait alliance, sous la bannière et le
projet du mouvement euro-sceptique Libertas, mais n'ont désigné leurs têtes de liste que le 31 mars et ne présentent pas d'agenda. Ils sont crédités de 5 à 6 % des voix (8,84 % au MPF en 2004). Debout la République, de Nicolas Dupont-Aignan, a présenté ses principaux candidats plus tôt, mais le député de l'Essonne a depuis renoncé à la deuxième place sur la liste en Ile-de-France. Son site de campagne est en revanche très développé, de même que le projet et l'agenda.
Claire Ané

TEXTE 4:

www.la-Croix.com (07/04/2009) Le scrutin européen rattrapé par la crise

Alors que la crise économique monopolise l’attention, les partis n’ont plus que deux mois pour mobiliser les électeurs avant le 7 juin
Les séquelles du « non » au référendum sur la Constitution européenne ? Dépassées. La question de l’entrée de la Turquie dans l’Europe ? Reléguée au second plan. Le danger du réchauffement climatique ? Oublié. Le célèbre « plombier polonais » ? Disparu de la circulation. Depuis des mois, le contexte économique et social monopolise l’attention. Une donnée incontournable pour les partis politiques, obligés d’adapter leur campagne européenne avec l’espoir de ne pas rééditer le record de 2004 où près de six Français sur dix avaient boudé les urnes.« La crise a tout écrasé », reconnaît ainsi Marielle de Sarnez, présidente de la délégation du MoDem au Parlement européen. Un constat repris mot pour mot par Pascal Durand, directeur de campagne des listes Europe écologie : « La crise est tellement prégnante qu’elle écrase tous les autres sujets de débat possibles. » Voilà à coup sûr une difficulté pour les partis qui entendaient porter des thématiques différentes, à commencer par les écologistes. « On entend encore des gens dire que l’écologie, c’est un luxe quand tout va bien. À nous de montrer que c’est aussi et surtout une nécessité pour sortir de la crise », estime le patron de la campagne écologiste.De gré ou de force, les partis ont donc décidé d’axer leurs discours sur la crise. Un fonds commun que chacun accommode à sa façon, en fonction de ses convictions européennes. « La crise n’est que la conséquence logique du libre-échangisme imposé par l’Europe. La seule véritable façon d’y remédier, c’est de renverser la majorité à Strasbourg ! », professe Jérôme Rivière, directeur de campagne de Libertas, qui réunit le MPF de Philippe de Villiers et CPNT de Frédéric Nihous. Même son de cloche du côté du FN, où Louis Aliot, tête de liste dans le Sud-Ouest, veut croire que « la crise a démontré que l’Europe n’est pas le bouclier qu’elle prétendait être ».
L'Europe comme point d'appui pour combattre la crise
À l’inverse, les partis qui défendent la construction européenne mettent en avant la nécessité de se servir de l’Europe comme point d’appui pour combattre la crise, mais aussi pour transformer durablement le système économique. « L’addition des plans nationaux n’équivaudra jamais à un vrai plan de relance européen et à un grand emprunt européen », explique la centriste Marielle de Sarnez. Présentant lundi la campagne du PS, Martine Aubry a repris le même plaidoyer, insistant sur la nécessité de renforcer le cadre européen car « les Français sentent que c’est le système qui est cause et savent que la France seule n’arrivera pas à le changer ».Seul thème audible, la crise a déjà largement façonné la précampagne, avec ses passages obligés dans les défilés et au pied des piquets de grève. Philippe de Villiers (MPF) a ainsi présenté les têtes de liste de Libertas devant l’usine d’un équipementier automobile où 405 emplois doivent être supprimés du fait d’une délocalisation. Olivier Besancenot fait de chacune de ses visites aux salariés en lutte une tribune pour le NPA.
« Notre objectif, c’est que le contexte social et politique soit présent dans la campagne européenne », assurait le mois dernier le chef de file du parti d’extrême gauche en donnant le coup d’envoi de sa campagne. Daniel Cohn-Bendit, après avoir un temps hésité, s’est résolu à participer au dernier défilé syndical, y distribuant un tract tout entier axé sur la crise. Le FN, de son côté, multiplie les affiches ciblées et tente de populariser son slogan de crise : « Mon emploi avant l’Europe. »
L’unique moyen de dire non au gouvernement
La gauche, pendant ce temps, cherche à profiter du climat pour réveiller le vote sanction traditionnellement fort lors des élections intermédiaires, associant volontiers Nicolas Sarkozy à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. « En 2009, les européennes seront la seule échéance électorale de l’année, donc l’unique moyen de dire non au gouvernement et à cette Europe qu’il défend », relève Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
Ce message de refus des équipes sortantes, en France comme à Bruxelles, devrait même être le premier argument du PS, reconnaît Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris. « Dans un premier temps, notre axe de campagne c’est : stop Sarko. Puis, dans un second temps, on multipliera les initiatives sur le terrain pour faire valoir nos propositions pour changer l’Europe. »Face à cette offensive, à moins de deux mois de l’échéance, l’UMP est évidemment plus en difficulté. Sa campagne, d’ailleurs, n’a pas encore démarré. Un blogueur socialiste a même créé un site Internet avec un compte à rebours jusqu’à la date du scrutin pour souligner que « l’UMP n’a toujours pas de liste et pas de programme » ! L’un et l’autre sont prévus « fin avril », assure le parti majoritaire. « La grande ligne du projet, c’est qu’on lutte mieux contre la crise en étant ensemble et en réformant le système, confie Franck Riester, député et directeur de campagne de l’UMP. La présidence française de l’Union européenne et ses suites, avec les sommets du G20 et de l’Otan, montrent qu’en faisant preuve de volontarisme et en remettant du politique au cœur de l’Europe, on peut faire bouger les choses. Tout cela est de nature à mobiliser notre électorat pour aiderNicolas Sarkozy à changer l’Europe. »
Relative désaffection
Défenseurs ou contempteurs de Nicolas Sarkozy, favorables ou opposés à la construction européenne, tous les partis s’accordent au moins pour reconnaître que la véritable campagne n’a pas réellement commencé. « Il ne faut pas se mentir, pour le moment on ne mobilise guère au-delà de nos militants habituels », reconnaît le communiste Olivier Dartigolles. À vrai dire, cette relative désaffection ne surprend guère les responsables politiques, habitués à voir les campagnes électorales débuter de plus en plus tard dans l’opinion.
Alors que tous les regards restent braqués sur la crise, le scrutin européen semble en effet bien lointain. Difficile, dans ces conditions, de prédire si les Français vont se mobiliser. « On voit l’inquiétude grandir partout et je parie qu’elle va se traduire par une plus grande implication dans le débat politique », espère Olivier Dartigolles. « J’aimerais bien croire que la crise sera mobilisatrice mais j’ai peur que le désespoir nourrisse surtout le désintérêt », rétorque Jérôme Rivière, de Libertas.
Tous les partis, en fait, se montrent dubitatifs sur le destin de ce scrutin tout entier marqué par la situation économique. « La participation aux élections européennes est historiquement faible. Mais elle sera cette année plus importante parce que les Français se rendent compte du besoin d’Europe face à la crise », pronostique l’UMP Franck Riester. Moins optimiste, son homologue socialiste estime que rien n’est encore joué.
« La campagne européenne se fait essentiellement dans les médias. Tout se déterminera dans les dernières semaines en fonction de la capacité des partis à politiser cette élection afin de mobiliser leur électorat », analyse le socialiste Jean-Christophe Cambadélis. En fait, conclut l’écologiste Pascal Durand, résumant assez bien les interrogations partagées par tous, « personne ne sait comment cette élection va tourner. Pour nous et pour tous les autres, cette campagne est un vrai défi. »

Laurent de BOISSIEU et Mathieu CASTAGNET


TEXTE 5:
Les élections européennes menacées d'une abstention record
LEMONDE.FR 13.04.09


Deux tiers des Européens pourraient bouder les urnes lors des élections européennes du 7 juin. Le quotidien Libération publie, lundi 13 avril, les résultats d'un sondage effectué par Eurobaromètre sur la participation prévue, pour l'ensemble des vingt-sept pays de l'Union européenne. L'abstention, qui s'élevait à 54,3 % en juin 2004 et qui n'a cessé de progresser depuis trente ans, pourrait atteindre 66 %.
Parmi les électeurs les moins mobilisés pour ce scrutin : les Polonais, dont seuls 17 % se disent sûrs d'aller voter, les Autrichiens qui ne pourraient être que 21 % à se déplacer et les Britanniques pour lesquels seuls 22 % des sondés se disent certains de se rendre aux urnes. Les Belges (70 %) et les Luxembourgeois (62 %) sont de bien meilleurs élèves mais les citoyens y ont l'obligation de voter. En France comme aux Pays-Bas, seuls 47 % des sondés pensent aller voter.
Autres enseignements de ce sondage : 44 % des Européens s'intéressent à ce scrutin et seuls 16 % d'entre eux en connaissent la date. Interrogés sur le rôle de leurs eurodéputés, les Français sont les plus ignorants, avec 39 % de bonnes réponses seulement. Surtout, en raison notamment de la crise économique, les Européens ne font pas confiance à leurs institutions : le Parlement européen perd six points dans l’indice de confiance en six mois, passant de 51 % à 45 %, la Commission chute de 47 % à 42 % et la Banque centrale européenne de 48 % à 39 %.

vendredi 10 avril 2009

Pour d'éventuels approfondissements

Je vous conseille d'aller faire un tour du côté de TV5 et de regarder les activités en ligne sur l'OTAN : http://www.tv5.org/TV5Site/7-jours/sommaire.php?id_dossier=235
Commencez par les exercices de niveau A2, les plus faciles! Vous pouvez voir le reportage autant de fois que nécessaire et vous aider, en dernier recours, de la transcription.


Si vous désirez en connaître plus sur le thème de la diversité linguistique en Europe, jetez un oeil - sur le rapport "Eurobaromètre": http://europa.eu/languages/fr/document/80/20 ou - sur le document de la Commission Européenne "Parler les langues de l'Europe" téléchargeable.

Récapitulatif avant le week-end et pour changer un peu du chocolat de Pâques...

Bonsoir à tous,

L'un d'entre vous (ou l'une d'entre-vous) a oublié de me rendre ma liste des signatures du cours du 8 avril... Je suis sûre que c'est une distraction.... mais j'aimerais bien la récupérer la prochaine fois, merci.

Pour mercredi 15 (oui, il y a cours de français à 15h comme d'habitude) : j'ai demandé de faire une liste des idées importantes contenues dans le communiqué de presse:
- http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/037-52351-082-03-13-906-20090323IPR52350-23-03-2009-2009-false/default_fr.htm (il est possible de télécharger le texte en format pdf pour l'imprimer) = un mini résumé


Nous avons révisé ou étudié ensemble: imparfait et passé composé et les différentes formes de la négation.

Vous pouvez vous exercer avec les négations par exemple avec
- http://www3.humnet.unipi.it/francese/Lecon6/Lecon_6c.htm
- http://lbsneu.schule-bw.de/unterricht/faecher/franz/umat/gr/negation/mix1.htm


Pour le passé, regardez du côté de:
- http://www.didieraccord.com/exercices/index.php?ex=4.3.4
- http://highered.mcgraw-hill.com/sites/0072402601/student_view0/chapitre7/structures_1.html



Je vous mettrai bientôt en ligne le vocabulaire de la description des graphiques et statistiques en français.

Je vous souhaite un très bon week end et à mercredi

Virginie

jeudi 2 avril 2009

Textes de mercredi sur "ENTROPA"

L'adresse de la brochure publiée par l'artiste: http://www.eu2009.cz/scripts/file.php?id=8282&down=yes


http://www.20minutes.fr/article/288421/Monde-Entropa-une-exposition-au-mauvais-gout-assume-pour-faire-tomber-les-barrieres-europeennes.php


Entropa, une exposition au mauvais goût assumé pour faire tomber les barrières européennes



CULTURE - Les œuvres sont censées représenter chaque pays de l'UE et dénoncer les préjugés...
«Je crains que les pays concernés n'apprécient pas le sens de l'humour tchèque»... C'est la réaction d'un fonctionnaire européen contemplant l'exposition Entropa à Bruxelles. Un artiste de chacun des 27 pays de l'Union européenne (UE) y symbolise sa propre nation à travers une œuvre originale. La France y est représentée «en grève», la Suède est un meuble en kit, la Bulgarie se transforme en toilettes à la turque géantes.Un mauvais goût assumé, censé attirer l'attention sur les préjugés. En exergue du nom de l'exposition, cette phrase: «Les stéréotypes sont des barrières qu’il faut détruire», un rappel du slogan que s'est choisi la République tchèque pour sa présidence: «Une Europe sans barrières».Un buzz made in UETraditionnellement, chaque présidence de l'UE installe à ses débuts une oeuvre d'art dans le hall du Conseil, où ont lieu les sommets européens et les conseils des ministres. «C'est la première fois qu'une installation d'une présidence de l'UE provoque le débat», s'est réjoui Jan Vytopil, responsable des événements culturels de la présidence tchèque.Le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra a, lui, «confiance en l'ouverture d'esprit de l'Europe et en sa capacité à apprécier un tel projet». Mais si les Italiens ne trouveront peut-être rien à redire en voyant leur territoire se muer en vaste terrain de foot, pas si sûr que tout le monde soit satisfait du traitement qui lui est réservé.Ainsi, le Luxembourg, au beau milieu duquel est planté un panneau «à vendre». Et l'Espagne, représentée sous la forme d'une plaque de béton, ou la Grande-Bretagne, tout simplement rayée de la carte de l'UE. Le sommet du bon goût est atteint avec les Pays-Bas, noyés sous les flots, dont n'émerge que le sommet de cinq minarets.




La France «en grève»? La Suède «en kit»? C'était une blague...

CULTURE - «Nous voulions savoir si l'Europe était capable de rire d'elle-même». Voilà l'explication de l'artiste tchèque qui a imaginé l'expo Entropa, qui commençait déjà à faire scandale en Europe...
La France «en grève», la Suède en kit, la Bulgarie en toilettes à la turque géantes... L’exposition Entropa, à Bruxelles, dont on se demandait si elle allait faire mouche, est en fait une sorte de supercherie. >> Les croquis des œuvres en pdf, c'est par iciEn effet, la présidence tchèque de l'UE a été piégée par un plasticien de Prague. L'oeuvre baptisée «Entropa» avait été présentée par le catalogue officiel comme «L'Europe vue par les artistes des 27 Etats membres de l'UE», alors qu'elle est en réalité l'oeuvre d'un seul artiste, le tchèque David Cerny, qui a inventé toute une panoplie d'artistes fictifs, avec faux noms et fausses biographies.«Sous le choc»«L'hyperbole grotesque et la mystification font partie des attributs de la culture tchèque et la création de fausses identités représente l'une des stratégies de l'art contemporain», a révélé mardi l'artiste dans un communiqué. «Nous savions que la vérité serait découverte et nous voulions savoir si l'Europe était capable de rire d'elle-même», a-t-il dit tout en présentant ses excuses aux responsables tchèques «pour les avoir trompés».La supercherie révélée, le vice-premier ministre Alexandr Vondra, en charge des Affaires européennes, s'est dit «sous le choc». «Je suis désagréablement surpris d'apprendre que le créateur de l'oeuvre Entropa était en fait David Cerny et non 27 artistes représentant les 27 pays membres (...). Nous allons considérer quelles mesures doivent être prises.»
Avec agence
Provocateur David Cerny, 41 ans, s'est créé une réputation internationale avec ses installations provocatrices: en 1991, il avait suscité une protestation diplomatique de Moscou en peignant en rose un char soviétique commémorant la libération de Prague en 1945, sur une place de Prague.

Pour notre culture collective: buzz et I.S

Les mystères du cours du 1er avril sont levés:

Voici donc une définition du mot "buzz" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Buzz_(marketing):
"Le buzz (anglicisme de bourdonnement) est une technique marketing consistant, comme son nom l'indique, à faire du bruit autour d'un nouveau produit ou d'une offre. Proche du marketing viral, il en diffère par la maîtrise du contenu (message publicitaire)." Le buzz n'utilise pas un média spécifique mais occupe tous les canaux de communication afin d'arriver à faire parler d'un objet. C'est une sorte de publicité sauvage qui passe par le consommateur et le fait devenir vecteur du message.
Le schéma de diffusion est donc le bouche-à-oreille (voir
rumeur) qui utilise les outils et méthodes du marketing viral. Il convient de distinguer le buzz du marketing viral, par une action spécifique dans le temps pour un produit spécifique à lancer.
Le buzz va donc promouvoir une action, un produit, un service ou un événement ;
Le marketing viral est un ensemble d'actions englobant des méthodes et des outils à mettre en place pour "se" faire connaitre (de manière globale).
Le point de convergence est l'utilisation du viral pour lancer un buzz.
Le buzz s'inscrit dans une stratégie marketing (
marketing opérationnel) et tente d'utiliser des modes de diffusion novateurs. Initialement à budget modeste, le lancement d'un buzz demande de plus en plus de créations (sites événentiels complets, motion design, vidéos) et d'interactions (multi-canal avec par exemple des passerelles web/GSM) ; ce qui en fait aujourd'hui une action marketing avide de ressources (temps homme et/ou budgets).
Enfin, le buzz repose sur un principe de surprise puisque les moyens utilisés doivent être sans cesse renouvelés pour faire sensation et donc faire parler. C'est un cas très intéressant où le média est l'objet de la communication et non son moyen.



Quant à l'I.S, il s'agit de "l'impôt sur les sociétés"
A la différence de l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés (IS) n'est pas dû par les associés, mais directement par la société, qui constitue une entité juridique indépendante, appelée personne morale.


Voilà pour la mise à jour.

Pas de devoirs pour le 8 avril + quelques sites

Bonjour à tous,

Une bonne nouvelle avant les vacances de Pâques: vous êtes dispensés de devoirs pour cette semaine!

Pour les suggestions de sites dont je vous ai parlé hier:

Un grand classique:
http://lexiquefle.free.fr/numero.swf

Des dictées de chiffres en ligne : http://www.education.vic.gov.au/languagesonline/french/sect25/no_02/no_02.htm
http://www.education.vic.gov.au/languagesonline/french/sect25/no_09/no_09.htm

Vous pouvez également entendre les chiffres sur http://www.youtube.com en cherchant comme mots clés : « nombres français » ou « chiffres français ». Il y a un peu de tout ! Mais dans certains cas vous pouvez voir le mouvement des lèvres.

Je vous conseille également www.parisbypod (en anglais prononcé à la française) qui propose beaucoup de ressources: prononciation, phrases pour communiquer, vocabulaire...

Bonne soirée à tous,
Virginie