jeudi 2 avril 2009

Textes de mercredi sur "ENTROPA"

L'adresse de la brochure publiée par l'artiste: http://www.eu2009.cz/scripts/file.php?id=8282&down=yes


http://www.20minutes.fr/article/288421/Monde-Entropa-une-exposition-au-mauvais-gout-assume-pour-faire-tomber-les-barrieres-europeennes.php


Entropa, une exposition au mauvais goût assumé pour faire tomber les barrières européennes



CULTURE - Les œuvres sont censées représenter chaque pays de l'UE et dénoncer les préjugés...
«Je crains que les pays concernés n'apprécient pas le sens de l'humour tchèque»... C'est la réaction d'un fonctionnaire européen contemplant l'exposition Entropa à Bruxelles. Un artiste de chacun des 27 pays de l'Union européenne (UE) y symbolise sa propre nation à travers une œuvre originale. La France y est représentée «en grève», la Suède est un meuble en kit, la Bulgarie se transforme en toilettes à la turque géantes.Un mauvais goût assumé, censé attirer l'attention sur les préjugés. En exergue du nom de l'exposition, cette phrase: «Les stéréotypes sont des barrières qu’il faut détruire», un rappel du slogan que s'est choisi la République tchèque pour sa présidence: «Une Europe sans barrières».Un buzz made in UETraditionnellement, chaque présidence de l'UE installe à ses débuts une oeuvre d'art dans le hall du Conseil, où ont lieu les sommets européens et les conseils des ministres. «C'est la première fois qu'une installation d'une présidence de l'UE provoque le débat», s'est réjoui Jan Vytopil, responsable des événements culturels de la présidence tchèque.Le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra a, lui, «confiance en l'ouverture d'esprit de l'Europe et en sa capacité à apprécier un tel projet». Mais si les Italiens ne trouveront peut-être rien à redire en voyant leur territoire se muer en vaste terrain de foot, pas si sûr que tout le monde soit satisfait du traitement qui lui est réservé.Ainsi, le Luxembourg, au beau milieu duquel est planté un panneau «à vendre». Et l'Espagne, représentée sous la forme d'une plaque de béton, ou la Grande-Bretagne, tout simplement rayée de la carte de l'UE. Le sommet du bon goût est atteint avec les Pays-Bas, noyés sous les flots, dont n'émerge que le sommet de cinq minarets.




La France «en grève»? La Suède «en kit»? C'était une blague...

CULTURE - «Nous voulions savoir si l'Europe était capable de rire d'elle-même». Voilà l'explication de l'artiste tchèque qui a imaginé l'expo Entropa, qui commençait déjà à faire scandale en Europe...
La France «en grève», la Suède en kit, la Bulgarie en toilettes à la turque géantes... L’exposition Entropa, à Bruxelles, dont on se demandait si elle allait faire mouche, est en fait une sorte de supercherie. >> Les croquis des œuvres en pdf, c'est par iciEn effet, la présidence tchèque de l'UE a été piégée par un plasticien de Prague. L'oeuvre baptisée «Entropa» avait été présentée par le catalogue officiel comme «L'Europe vue par les artistes des 27 Etats membres de l'UE», alors qu'elle est en réalité l'oeuvre d'un seul artiste, le tchèque David Cerny, qui a inventé toute une panoplie d'artistes fictifs, avec faux noms et fausses biographies.«Sous le choc»«L'hyperbole grotesque et la mystification font partie des attributs de la culture tchèque et la création de fausses identités représente l'une des stratégies de l'art contemporain», a révélé mardi l'artiste dans un communiqué. «Nous savions que la vérité serait découverte et nous voulions savoir si l'Europe était capable de rire d'elle-même», a-t-il dit tout en présentant ses excuses aux responsables tchèques «pour les avoir trompés».La supercherie révélée, le vice-premier ministre Alexandr Vondra, en charge des Affaires européennes, s'est dit «sous le choc». «Je suis désagréablement surpris d'apprendre que le créateur de l'oeuvre Entropa était en fait David Cerny et non 27 artistes représentant les 27 pays membres (...). Nous allons considérer quelles mesures doivent être prises.»
Avec agence
Provocateur David Cerny, 41 ans, s'est créé une réputation internationale avec ses installations provocatrices: en 1991, il avait suscité une protestation diplomatique de Moscou en peignant en rose un char soviétique commémorant la libération de Prague en 1945, sur une place de Prague.

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